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Més...aventures - Episode 2 -

Episode 2.

« Toute..première fois, tou-toute..première fois,.. »

La galoche.

La suite de ce texte ne traitera aucunement des émotions ou des sentiments ressentis aux près des différents intervenants afin de mieux se concentrer sur l'aspect misérable de l'expérience. physique. Donc à partir d'ici, vous comprendrez que par respect, enfin par respect, c'est un peu tard, le plus gros a été fait, mais par pudeur alors, les prénoms des personnes citées seront des faux.

J'ai dû attendre l'âge de 19 ans et 6 mois pour enfin entrer en contact avec le sexe opposé, ce qui fait tout de même en age chat un petit 135 ans. On ne peut pas bien vivre une telle situation, enfin moi non, et je n'ai encore rencontré personne qui eu son premier baiser aussi tard que moi. J'étais à deux doigts de la prêtrise ou de me couper la bite, ce qui n'aurait pas changé grand-chose à ma vie à cette époque ni à ma précision dans les chiottes. Je voulais du changement, j'étais monté à bloc. Je devais choper. Peu importe la fille pourvu qu'elle ait des fesses et qu'elle soit vivante bien sur. Il s'est trouvé que nous partions à la montagne avec des amis qui connaissaient un spécimen pile comme celui que je cherchais, une fille de 19 ans. Je ne vous cacherai pas qu'il m'a fallu la semaine entière pour parvenir à mes fins, et Georgette, oui nous l'appellerons Georgette, Georgette m'avoua par la suite qu'elle avait envie de m'embrasser depuis le deuxième jour. Ah oui petit détail important s'il en est, à l'époque j'avais perdu une vingtaine de kilos et le bronzage de ski (avec la trace des lunettes) me rendait à peu près potable. Donc après une semaine de « Salut ! T'aimes bien la musique toi ? », « Mon plat préféré c'est l'ail ! Et toi ? ». Ou encore mes plus belles imitations des bronzés font du ski, j'ai enfin essayé de l'embrasser.

ACTION : On s'avance l'un vers l'autre, elle tend son visage vers le mien... Et là débute un énorme moment de panique pour moi. Autant je savais décrire à la perfection la meilleure façon de réaliser une DADV (double anale - double vaginale pour les experts), autant j'ignorais tout de la façon d'embrasser une fille, n'aillant pas participer aux conversations d'initiations en cinquième. Les yeux grands ouverts je la regarde, paralysé, elle approche son visage vers moi, jusqu'à ce que je ne puisse plus rien discerner que ses deux immenses yeux fermés et son souffle chaud. C'est à ce moment précis que j'ai entendu le bruit si caractéristique que fait une bouche qui s'ouvre. Cette sorte de bruit de couvercle de pot confiture dégoulinant que l'on défait mollement. Par mimétisme, j'ouvre la mienne, grosse erreur, si j'avais su j'aurai débuté par un smack. J'ai senti une langue immense, comme je n'en ai jamais retrouvé, passer en revue ma dentition complète, mes joues, ma glotte. Je ne bougeais pas, j'aurai pleuré si j'avais pu. D'abord transporté par le contact de ses lèvres, je suis très rapidement redescendu tant la sensation de cette limace chaude et molle parcourant les moindres millimètres carrés de ma bouche me filait la gerbe. Au bout de trois minutes, elle reprit son souffle s'étonnant de mon manque de… Réceptivité dirons nous. Je ne voyais là que trois options, la première étant de mettre nu et de danser le moonwalk au milieu du café, la deuxième de lui dire que c'était la première fois que j'embrassais une fille et la troisième lui sourire. Ou enfin lui dire que j'étais paralysé par l'émotion, prendre mon courage à deux mains et faire la même chose qu'elle mais dans sa bouche tout en choisissant mon sens de rotation ainsi que ma vitesse au préalable. Les deux premières options étant irréalisables je me suis rabattu par dépit sur la troisième. Voilà qui signait le début d'une relation.


« Ouch !»

Me voila officiellement avec quelqu'un et qui plus est une fille. Je m'habituais doucement à la sensation de la vraie galoche et commençais à maîtriser quelques techniques qui ravirent mon professeur. Dès le premier mois se mit à tourner en moi l'envie d'aller plus loin, comme à peu près tout le monde dans ce cas-là, comme tout le monde certes à la seule exception de Georgette évidemment. Mais bon j'avais tenu 20 ans sans rien, je pouvais bien patienter encore un peu.
Et j'ai attendu. J'ai attendu un mois pour lui toucher les seins à travers un gros pull, un autre mois pour passer la main sous le soutien gorge, encore un mois pour descendre mes mains le long de son dos, toujours un mois à titiller le haut de sa culotte petit bateau, un mois pour lui dégrafer son soutien gorge, un mois pour passer une main sur ses fesses, un mois pour qu'elle accepte que l'on dorme ensemble sans se toucher, et encore un mois pour qu'on refasse tout ça avec la lumière allumé et enfin au bout de huit mois, nous étions prêt. Enfin elle était prête, moi ça faisait déjà quelques années que j'étais au taquet. Et le grand soir est arrivé. Il paraît que la première fois conditionne toute votre vie sexuelle future, et qu'elle est, pour la plupart, une expérience plutôt désastreuse. Il n'y avait donc aucune raison que pour moi ce ne soit pas lamentable.
Pourtant on ne peut pas dire que cela ce soit précipité, une soirée prévue un mois à l'avance, un restaurant, du vin, une maison libre... Toute une organisation pour un fiasco. C'est beau. Après une bonne soirée, nous nous sommes embrassés, déshabillés et mis au lit, nous étions prêt. Ni l'un ni l'autre ne l'avait encore fait. La tension s'est mise à monter peu à peu, juste ce qu'il fallait pour créer une sorte d'ambiance comment la décrire avec les mots justes, voilà, une ambiance de merde c’est ça. L'emploie du mot frotter ne peut pas plus trouver son sens que dans les petits mouvements que je faisais sur elle. Rien ne voulait entrer. Quelques rires nerveux plus tard, j'étais juste ultra-déterminé à le faire. J'ai commencé à forcer petit à petit entre ses jambes jusqu'à ce que j'entre enfin. Après deux va et vient j'ai enfin ouvert les yeux et la j'ai compris que quelque chose n'allait pas à la vu du regard de fureur mêlé de douleur que Georgette m'envoyait. Elle se mit à hurler le tout avec une petite larme qui glissait le long de sa joue gauche. Je me suis écarté et la j'ai compris pourquoi elle faisait cette tête. La première relation sexuelle que j'ai eu avec une fille a été une sodomie. Une solide entrée en matière, vous l'accorderez. Cette erreur de quelques millimètres repoussa d'un mois ma vraie « première » fois.

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